Des formations réglementaires sur les travaux en hauteur
Nous vous proposons des formations qui répondent aux obligations du code du travail suivant :› Formation utilisation des harnais et E.P.I. antichute associés (longes, antichutes, cordes, enrouleurs, ...) : article R 4323-104 et article R 4323-106 du code du travail
› Formation au port du harnais et des E.P.I. antichutes. A réaliser en Inter ou Intra.
N'hésitez pas à nous contacter pour des renseignements.
Définir le choix du système de protection et l’organisation permettant de réaliser l’ensemble des travaux. Ce choix ne peut être fait qu’après une analyse préalable prenant en compte les travailleurs concernés ainsi que la nature, la fréquence et la durée de l’intervention.
› Effectuer une évaluation préalable pour déterminer les moyens de prévention les mieux adaptés au travail en hauteur y compris les moyens d’accès ;
Organiser le travail en amont en tenant compte du fait que l’utilisateur ne doit jamais travailler seul ;
› Choisir du matériel conforme aux normes, adapté à la configuration du site et dont l’utilisation n’entraîne pas de risques supplémentaires ;
› N’employer que du personnel apte et spécifiquement formé à l’utilisation du système ;
› Contrôler l’équipement et les points d’ancrage avant utilisation ;
› S’assurer que les vérifications périodiques ont bien été effectuées et les observations suivies d’effet.
L’analyse des risques sera conduite en respectant les cinq principes suivants :
› Le chef d’entreprise s’engage ;
› L’entreprise choisit ses outils pour l’évaluation ;
› L’entreprise s’organise pour être autonome dans sa démarche ;
› Le chef d’entreprise associe les salariés à l’évaluation des risques ;
› Le chef d’entreprise décide des actions de prévention à mettre en place.
Mesures organisationnelles
La phase de préparation de chantier permet :
› D’étudier la tâche spécifique à réaliser afin d’analyser les besoins et les contraintes ;
› De choisir le système d’arrêt de chute le mieux adapté au travail, notamment le système de liaison qui est primordial ;
› De reconnaître les points d’ancrage (accessibilité et résistance) ;
› De définir le cheminement de point d’ancrage en point d’ancrage ;
› De déterminer les moyens d’approvisionnement ou d’évacuation de matériaux ou matériels au poste de travail ;
› De définir l’organisation des secours : en cas de chute, il est primordial qu’un secours soit porté à l’utilisateur dans les minutes qui suivent.
Le temps d’intervention pour secourir la personne en danger doit être le plus court possible. En effet des lésions irréversibles peuvent survenir après quelques minutes de suspension dans le vide, par exemple par défaut d’irrigation des membres inférieurs.
Mesures concerant l'utilisateur
L’utilisation du système d’arrêt de chute peut exposer les salariés à des risques spécifiques. Il ne doit être mis en œuvre que par des salariés aptes, formés et qualifiés. Les équipements utilisés font l’objet d’une sélection, d’un entretien et d’une vérification sous la responsabilité de l’employeur. Risques spécifiques : contraintes physiologiques, difficultés de sauvetage du salarié en cas d’accident… L’employeur doit signaler au médecin du travail les utilisateurs de système d’arrêt de chute afin qu’il mette en place la surveillance médicale adéquate.
Formation et vérification des compétences des utilisateurs : Une formation spécifique est nécessaire pour les salariés devant utiliser un système d’arrêt de chute et les dispositifs associés. Cette formation doit être effectuée pour chaque type d’équipement. La compétence acquise suite à la formation et aux éventuels recyclages doit être validée par le chef d’entreprise. Les utilisateurs doivent également recevoir une formation aux interventions de secours et aux procédures de mise en sécurité de l’utilisateur.
Mesures concernant l’encadrement
L’encadrement doit être formé aux conditions d’utilisation du système d’arrêt de chute et à la procédure d’intervention des secours. Il appartient au responsable de chantier de s’assurer que le salarié :
› Est apte à ce type de travaux ;
› A été formé et reconnu compétent pour intervenir avec un système antichute ; › N’intervient jamais seul, en raison de la nécessité de secourir rapidement ; › A bien connaissance du site d’évolution ; › A bien compris les consignes ; › A bien été informé des éléments d’ancrage.
Mesures techniques
Choix des équipements
L’ensemble des matériels sera au moins conforme aux normes en vigueur. Le système d’arrêt de chute doit être conforme aux dispositions issues de la directive 89/686/CEE sur la conception des équipements de protection individuelle. Il doit être adapté à la nature des travaux à exécuter et aux contraintes prévisibles.
Le Harnais : cet équipement doit être adapté à la morphologie de son utilisateur et garantir un confort au poste de travail. Le type de harnais, son système d’attache dorsale et/ou sternale est choisi en fonction du poste de travail et des points d’ancrage. Le choix des harnais doit tenir compte des contraintes ergonomiques au poste de travail et des risques physiologiques après une chute.
Le système de liaison : est constitué soit par un :
› absorbeur d’énergie intégrée à une longe ;
› antichute à rappel automatique ;
› antichute mobile sur support d’assurage rigide (coulisseau dans un rail par exemple) ou flexible (coulisseau sur corde ou câble par exemple).
La longueur de la longe doit être adaptée au tirant d’air (force choc résiduelle) et au risque lié aux mouvements pendulaires. La position de la longe par rapport aux gestes de l’opérateur manipulant ses outils et le matériel doit être prise en compte.
Dispositif d’ancrage : le point d’ancrage du système d’arrêt de chute doit être accessible en sécurité et doit se situer au-dessus du poste de travail. Dans les cas très exceptionnels où il est impossible techniquement de s’accrocher au-dessus, des mesures compensatoires avec niveau de sécurité équivalent doivent être prises. Si l’accès au poste de travail nécessite un cheminement, celui-ci se fera en plaçant des ancrages intermédiaires et en assurant la continuité de la protection par l’utilisation d’un deuxième système de liaison.
Il convient de s’assurer des caractéristiques des ancrages.
Vérification et entretien des équipements
À l’atelier, sur chantier ou dans le véhicule, le système antichute devra être stocké avec soin à l’abri de l’humidité, du rayonnement solaire, poussières, produits chimiques… Il est recommandé de prévoir des sacs de rangement. Au niveau de l’entreprise, les systèmes d’arrêt de chute doivent faire l’objet d’une gestion stricte. Le registre de sécurité sera tenu par l’employeur ou son délégataire. Sur ce registre devra être inscrit, pour chaque matériel, la date d’achat, date de première mise en service, son utilisateur, ses périodes d’utilisation, l’historique des incidents rencontrés, ses dates de vérification… La vérification des composants des systèmes d’arrêt de chute doit être faite par une personne compétente désignée par le chef d’entreprise et/ou par un organisme autorisé par le fabricant dans certains cas bien spécifiques. Le registre de sécurité est rendu obligatoire par l’article L.620-6 du code du travail.
Principes de prévention
Avant d’utiliser un système d’arrêt de chutes, il nécessaire de :› Effectuer une évaluation préalable pour déterminer les moyens de prévention les mieux adaptés au travail en hauteur y compris les moyens d’accès ;
Organiser le travail en amont en tenant compte du fait que l’utilisateur ne doit jamais travailler seul ;
› Choisir du matériel conforme aux normes, adapté à la configuration du site et dont l’utilisation n’entraîne pas de risques supplémentaires ;
› N’employer que du personnel apte et spécifiquement formé à l’utilisation du système ;
› Contrôler l’équipement et les points d’ancrage avant utilisation ;
› S’assurer que les vérifications périodiques ont bien été effectuées et les observations suivies d’effet.
L’analyse des risques sera conduite en respectant les cinq principes suivants :
› Le chef d’entreprise s’engage ;
› L’entreprise choisit ses outils pour l’évaluation ;
› L’entreprise s’organise pour être autonome dans sa démarche ;
› Le chef d’entreprise associe les salariés à l’évaluation des risques ;
› Le chef d’entreprise décide des actions de prévention à mettre en place.
Mesures de prévention
Mesures organisationnelles
La phase de préparation de chantier permet :
› D’étudier la tâche spécifique à réaliser afin d’analyser les besoins et les contraintes ;
› De choisir le système d’arrêt de chute le mieux adapté au travail, notamment le système de liaison qui est primordial ;
› De reconnaître les points d’ancrage (accessibilité et résistance) ;
› De définir le cheminement de point d’ancrage en point d’ancrage ;
› De déterminer les moyens d’approvisionnement ou d’évacuation de matériaux ou matériels au poste de travail ;
› De définir l’organisation des secours : en cas de chute, il est primordial qu’un secours soit porté à l’utilisateur dans les minutes qui suivent.
Le temps d’intervention pour secourir la personne en danger doit être le plus court possible. En effet des lésions irréversibles peuvent survenir après quelques minutes de suspension dans le vide, par exemple par défaut d’irrigation des membres inférieurs.
Mesures concerant l'utilisateur
L’utilisation du système d’arrêt de chute peut exposer les salariés à des risques spécifiques. Il ne doit être mis en œuvre que par des salariés aptes, formés et qualifiés. Les équipements utilisés font l’objet d’une sélection, d’un entretien et d’une vérification sous la responsabilité de l’employeur. Risques spécifiques : contraintes physiologiques, difficultés de sauvetage du salarié en cas d’accident… L’employeur doit signaler au médecin du travail les utilisateurs de système d’arrêt de chute afin qu’il mette en place la surveillance médicale adéquate.
Formation et vérification des compétences des utilisateurs : Une formation spécifique est nécessaire pour les salariés devant utiliser un système d’arrêt de chute et les dispositifs associés. Cette formation doit être effectuée pour chaque type d’équipement. La compétence acquise suite à la formation et aux éventuels recyclages doit être validée par le chef d’entreprise. Les utilisateurs doivent également recevoir une formation aux interventions de secours et aux procédures de mise en sécurité de l’utilisateur.
Mesures concernant l’encadrement
L’encadrement doit être formé aux conditions d’utilisation du système d’arrêt de chute et à la procédure d’intervention des secours. Il appartient au responsable de chantier de s’assurer que le salarié :
› Est apte à ce type de travaux ;
› A été formé et reconnu compétent pour intervenir avec un système antichute ; › N’intervient jamais seul, en raison de la nécessité de secourir rapidement ; › A bien connaissance du site d’évolution ; › A bien compris les consignes ; › A bien été informé des éléments d’ancrage.
Mesures techniques
Choix des équipements
L’ensemble des matériels sera au moins conforme aux normes en vigueur. Le système d’arrêt de chute doit être conforme aux dispositions issues de la directive 89/686/CEE sur la conception des équipements de protection individuelle. Il doit être adapté à la nature des travaux à exécuter et aux contraintes prévisibles.
Le Harnais : cet équipement doit être adapté à la morphologie de son utilisateur et garantir un confort au poste de travail. Le type de harnais, son système d’attache dorsale et/ou sternale est choisi en fonction du poste de travail et des points d’ancrage. Le choix des harnais doit tenir compte des contraintes ergonomiques au poste de travail et des risques physiologiques après une chute.
Le système de liaison : est constitué soit par un :
› absorbeur d’énergie intégrée à une longe ;
› antichute à rappel automatique ;
› antichute mobile sur support d’assurage rigide (coulisseau dans un rail par exemple) ou flexible (coulisseau sur corde ou câble par exemple).
La longueur de la longe doit être adaptée au tirant d’air (force choc résiduelle) et au risque lié aux mouvements pendulaires. La position de la longe par rapport aux gestes de l’opérateur manipulant ses outils et le matériel doit être prise en compte.
Dispositif d’ancrage : le point d’ancrage du système d’arrêt de chute doit être accessible en sécurité et doit se situer au-dessus du poste de travail. Dans les cas très exceptionnels où il est impossible techniquement de s’accrocher au-dessus, des mesures compensatoires avec niveau de sécurité équivalent doivent être prises. Si l’accès au poste de travail nécessite un cheminement, celui-ci se fera en plaçant des ancrages intermédiaires et en assurant la continuité de la protection par l’utilisation d’un deuxième système de liaison.
Il convient de s’assurer des caractéristiques des ancrages.
Vérification et entretien des équipements
À l’atelier, sur chantier ou dans le véhicule, le système antichute devra être stocké avec soin à l’abri de l’humidité, du rayonnement solaire, poussières, produits chimiques… Il est recommandé de prévoir des sacs de rangement. Au niveau de l’entreprise, les systèmes d’arrêt de chute doivent faire l’objet d’une gestion stricte. Le registre de sécurité sera tenu par l’employeur ou son délégataire. Sur ce registre devra être inscrit, pour chaque matériel, la date d’achat, date de première mise en service, son utilisateur, ses périodes d’utilisation, l’historique des incidents rencontrés, ses dates de vérification… La vérification des composants des systèmes d’arrêt de chute doit être faite par une personne compétente désignée par le chef d’entreprise et/ou par un organisme autorisé par le fabricant dans certains cas bien spécifiques. Le registre de sécurité est rendu obligatoire par l’article L.620-6 du code du travail.